Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer un peu la
fabrication d'un four nomade : el coucha. C'est un mot féminin, c'est pourquoi il se termine par un a.
nous allons voir (ou revoir) ici M'Barka en plein travail avec quelques assistants, qui eux aussi apprennent à faire en même temps. Le savoir-faire de cette femme est très important en matière de traditions dans la vie quotidienne.
Elle réunit dans un premier temps des bouts végétaux
destinés à être brûlés.
elle en fit un monticule, en fait elle construit le négatif du four, l'intérieur.
Elle prépare ensuite avec ses assistants un mélange eau-argile (l'argile est là, il n'y a qu'à prendre sur place), quelle travaille pour
le rendre homogène.
Elle recouvre le tas préparé auparavant d'une couche suffisamment épaisse en ménageant une ouverture devant et une petite cheminée.
Il faut ensuite laisser sécher en arrosant suffisamment pour que le séchage ne soit pas trop brutal. Ici malgré les précations, il y a quelques fissures, alors on voit des petites mains qui recouvrent le four d'un mélange argile, cendre et eau.
Lorsque le tout est sec, il n'y a plus qu'à enflammer l'intérieur
pour éliminer la structure du moule. Et voilà un four prêt à fonctionner. A vous d'essayer...
En attendant vos témoignages on vous embrasse et on vous dit à bientôt... Les 2 nomades.