...Avec un petit bout de Maroc entre Errachidia et Ouarzazate, entre Haut-Atlas et Moyen-Atlas.
Des paysages grandioses, des rochers, beaucoup de rochers…
Des étendues plates et arides, entrecoupées de loin en loin par une faille caillouteuse, un oued tortueux et desséché.
Des vallons, des successions de vallons qui s'enchevêtrent et se métamorphosent au gré de la lumière.
Des montagnes tout à coup, avec des falaises aux à-pics vertigineux, des glissements de roches gigantesques avec quelques blocs restés suspendus dans un équilibre improbable, des sommets enneigés au loin, des gorges impressionnantes…
Et les couleurs ?
Parce que tous ces paysages ont des couleurs somptueuses : des dégradés d'ocres et de rouges, des camaïeux de bruns, de noirs, de roux, de jaunes, de fauves … des espaces unis, puis des couches, des superpositions, des ponctuations, des mélanges inattendus créant des formes géométriques tout en rondeurs ou tout en angles, régulières ou incongrues.
Et le vert ? Celui des mosaïques de jardins qui serpentent au long des oueds, celui des arbres qui ponctuent l'espace. Ce n'est pas un vert uniforme, mais des dizaines de verts aux nuances plus ou moins sombres ou claires, tendres ou acidulées, unies ou mouchetées, douces ou outrées, émeraude, amande, anis, jade, prairie, kaki…
... à suivre, dans le prochain article Les douars.